Pareil à cette Nuit qui semble pleurer une étoile dans l'immensité
Mon coeur gémit sans muse tant convoitée
Qui réalité de mon passé
Est désormais le rêve de ma destinée
Il est paraît-il un bijou précieux que chacun désire posséder
En ce temps-là je croyais l'avoir trouvé
Puisqu'il n'est pas de diamant plus recherché
Que l'amour d'une femme sublimée
Elle semblait être l'auteur de l'avènement de la terre
De l'éclosion du bourgeon à la naissance de l'agneau
De la résurrection d'une source tarie à la révélation de tous les mystères
Elle donnait à chaque décrépitude un parfum de renouveau
Entre nos regards Aphrodite tissait sa toile
Et pareils à ces bateaux qui hissent leur voile
Nos coeurs dressaient la passion sur le mât de nos existences
La météo des sentiments annonçait bonheur et confiance
Parfois je l'observais comme un nouveau-né
Qui découvre ses origines
Silencieux du trouble qu'elle me causait
Je n'osais effleurer mes racines
Je lui aurais creusé de mes propres mains
Jusqu'à déchirer ma chair jusqu'à la saillie de mes os
Un abi douillet pour les jours de trop
Qui condamne sans scrupule tous les lendemains
J'aurais fait le long voyage qui conduit jusqu'à la mort
Si le crépuscule de ma vie avait pu lui apporter l'aube de jours meilleurs
Je l'aurais fait sans peur ni douleurs
Car pour l'épargner j'aurais supporté toutes les souffrances du corps
Je me serais étouffé de ses tendres baisers
Plus chaud que la braise ventée
Plus savoureux que le miel sucré
Plus parfumés que toutes les fleurs d'été
J'étais prêt à l'aimer jusqu'à l'éternité
Prêt à devenir l'ombre de ses pas
La poussière de son coeur l'écho de sa voix
Prêt à lui verser mon sang pour la régénérer
Pour qu'elle m'accorde cette immense faveur
Et me concède un peu de ferveur
J'aurais soufflé des volcans chauds
Et marché sur la larve ardente jusqu'à dessèchement de ma peau
Encore aujourd'hui mon âme médite sur ses sacrifices
Même en l'ayant perdu je suis prêt à tous les supplices
Ne serait-ce que pour conserver le goût de ses lèvres enflammées
Et pour témoigner d'une preuve d'aimer empreint de sincérité
...O vous les hommes qui croyaient être comblés
O vous qui ne connaissaient pas son nom
Ne vous évertuez pas à déceler la vrai raison
Qui pousse mon coeur à toujours l'aimer
Vous ne pourrez comprendre cet obstiné
Qu'en parcourant la rue de sa convoitée
Et pareil à moi elle vous aura souri
Pareil à moi vous serez épris.
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Commentaires (1)
1. Lilou 04/04/2008
Poesie qui resonne si joliment à mon coeur,douce mélodie qui enchante l'ame....Il est des univers que l'on ne quitterait jamais....