Ton renom et ta célébrité volent de bouche en bouche
Et si tant de couples s'allongent sur leur couche
C'est grâce à ton influence
O combien immense
Paraît-il que tu es universel
Et chacun te rêve éternel
Tu dégages le parfum de la sublimité
Et entre tes mains chacun devient prisonnier
Composé de mille couleurs tu joues avec les coeurs
Affligeant parfois douleurs
Et parfois donnant beaucoup de bonheur
Tu organises la scène de la vie
Avec un amusement frôlant la folie
Tant de coeurs te vouent une admiration sans fin
Tu t'amuses avec notre destin
Et beaucoup d'êtres ont voulu t'attraper
Mais chaque fois ils se sont brulés
Ne prends plus cet air si important
Tu es si peu finalement
Tu n'existes que grâce à nos vies
Et malgré le feu de l'envie
Que tu allumes sans arrêt dans nos coeurs
Ton envoûtement souvent se meurt
Brisé par toutes nos rancoeurs
Tu te crois immuable
Car des gens te définissent indispensable
Et parce qu'on te déclare formidable
Tu deviens invivable
Apprends que les fruits gâtés
Ne sont jamais croqués
Sinon tu cesseras d'exister
Car même si parfois tu es délice à savourer
Il faut toujours te surveiller
Car ton odeur suprême et convoitée
Masque parfois le goût de l'amertume maquillée
Chaque jour tu te plais à te déguiser
Sans aucun scrupule à détailler
Tes yeux charmeurs brillent pour mieux nous éblouir
Et derrière ton grand sourire
Se cache une bouche affamée
Qui adore faire pleurer
L'antagonisme de ton être
Dérange et bouscule notre monde
Désir de mieux te connaître
Pour qu'en toi notre vie se fonde
Et peur de la déception qui nous anéantirait sans façon
Tu te nommes Amour
Et beaucoup d'hommes s'affligent de tes détours
Tu rends aveugle et méchant
Tu sais nous détruire violemment
Mais l'homme se relève toujours
Et pareil à l'été qui offre les beaux jours
J'offrirai un peu de toi-même
A chaque enfant blême
Je t'userai jusqu'à la fin
Pour que mes enfants découvrent de beaux lendemains
Amour je ne te hais point
Mais parfois je te préfère loin
Le jour où tu auras pleuré comme nous l'avons fait
Le jour où tu ne voudras plus manger
Et où tu éprouveras l'anxiété la crainte d'être quitté
Le jour où tu t'enflammeras d'un désir brûlant de tout donner
Tu éprouveras un peu de toi-même
Tu comprendras alors que lorsqu'on t'aime
Les mois n'ont plus de saisons
Un jour c'est l'hiver sans raison
Le lendemain c'est l'été avec consolation
Je te dédie ces quelques vers
Afin de conjurer tous les froids hivers
Quand on t'aperçoit et que l'on ressent un peu de Toi....
...Les hommes attrapent facilement froid
Ils ne s'appellent pas Amour
Ils sont simplement sur ta route des troubadours.
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